Camps et Lodges Préférés au Botswana

 

CENTRAL KALAHARI GAME RESERVE

La réserve du Central Kalahari (Central Kalahari Game Reserve) est l’une des plus vastes d’Afrique australe avec ses 52’000 kilomètres carrés. Elle est typique avec des paysages semi-désertiques, et se trouve en plein coeur du désert du même nom, le Kalahari. Elle est parsemés de pans (anciennes étendues d’eau aujourd’hui asséchées). La réserve a été fondée en 1961 et n’est accessible au public que depuis le début des années 1980. A l’origine, l’idée était d’en faire un territoire protégé où les bushmen pourraient conserver leur mode de vie traditionnelle. A l’heure actuelle, il existe toujours quelques villages à travers la réserve qui restent interdits aux visiteurs extérieurs.

Peu fréquentée par les voyageurs, la réserve du Central Kalahari est un véritable havre de paix, sauvage et offre des panoramas de plaines herbeuses à perte de vue. Les conditions de vie dans le désert sont rudes : les espèces qui vivent dans le Central Kalahari, notamment les oryx, springbok, bubales, et d’autres gazelle ont dû s’adapter pour survivre. Elles se déplacent souvent en groupes de petites tailles. Quelques espèces rares comme la sitatunga, l’hyène brune ou le caracal vivent également sur ces terres hostiles. Et bien sûr il ne faut pas oublier les fameux lions du Kalahari, reconnaissables à leur imposante crinière noire, qui sont encore plus imposants que leurs cousins.

Si les animaux sont votre principale raison de visiter la réserve du Central Kalahari choisissez pour voyager les mois de novembre à mi-avril car en effet durant la saison des pluies les plaines reverdissent comme par miracle et le désert se couvre alors parfois d’un tapis de fleurs sauvages. Les troupeaux sont moins dispersés qu’en saison sèche car la nourriture se fait alors plus abondante.

CONCESSION PRIVÉE DE LINYATI

La réserve privée de Linyati, qui fait plus de 125’000 hectares, se trouve en bordure du Parc National de Chobe. Il s’agit très certainement de la nouvelle destination phare du Botswana qui remplace le parc national Chobe, trop visité et surpeuplé!  Linyati se caractérise en trois zones bien spécifiques : la rivière de Linyanti, les forêts intérieures et le canal de Savuti, le tout offrant une atmosphère unique. les paysages sont également soulignés par des plaines inondables, des prairies, des marais, des îlots et des palmiers exotiques et c’est la raison laquelle on y trouve la plus grande concentration de pachydermes du pays. Cette végétation luxuriante et attrayante n'est pas seulement recherchée par les éléphants ; en fonction des saisons elle abrite : sitatungas, lechwe rouge, hippotrague noir, zèbres, gnous, buffles, élans, girafes, hippopotames, impala, phacochères, buffles et babouins. De quoi faire saliver les nombreux prédateurs présents dans cette zone comme les lions, léopards, guépards ainsi des les fameux et en voie de disparition lycaons (chiens sauvages)!

L'observation de l'avifaune y est excellente et, pour les passionnés des espèces nocturnes, vous pourrez y observerez le serval, la genette, le bushbaby ou encore le très rare pangolin. Linyati est une réserve fabuleuse et se combine parfaitement avec le delta de l’Okavango par exemple.

Delta de l'Okavango

Le delta de l’Okavango est le second delta le plus grand du monde (après celui du Niger). L’eau de pluie arrive des hauteurs de l’ouest de l’Angola. Il y a des millions d’années, la rivière Okavango se jetait dans un lac intérieur appelé le lac Makgadikgadi (actuellement le Makgadikgadi Pan). Les activités tectoniques ont modifié le cours de la rivière donnant du coup naissance au delta de l’Okavango. Ce changement à créer un système unique de circulation d’eau faisant vivre une faune et flore abondantes qui n’aurait pu voir le jour sans cela. La région aurait alors ressemblé aux plaines désertiques du Kalahari.
 
Les pluies en Angola commencent en octobre pour se terminer fin mars-début avril environ. Les inondations ne passent la frontière entre la Namibie et le Botswana qu’au mois de décembre et atteignent la frontière sud du Delta (Maun) qu’au mois de juillet. Ce lent écoulement d’eau, plus deneuf mois de la source jusqu’à son point le plus extrême, est dû au manque de pentes. Il n’y a en effet qu’une différence de 60 mètres sur plus de 450 kilomètres de distance. Le delta de l’Okavango se prolonge jusqu’au Kalahari, à travers la rivière Botetle, mais dont au moins 95 pourcent de l’eau s’est évaporée avant de l’atteindre.

Makgadikgadi Pan

Makgadikgadi Pan, au centre du Botswana a été inauguré dans les années 60 par un pionner des safaris, Jack Bousfield. A l'époque tout le monde pensait qu'il avait vraiment perdu la tête. Mais au fil des années, il a réussi à démontrer avec succès la fascination que ce vaste vide peut apporter.

De juin à novembre la région est sèche et elle est pratiquement dépourvue d'animaux, donc les activités se concentrent sur l'interaction avec les suricates, les Bushmen, les balades en quad et la paléontologie. Après les pluies, de décembre à mai, la faune migre sur ces plaines en provenance du Delta de l'Okavango, ce qui permet d'y voir une faune variée et nombreuse même si le déplacement devient plus difficile durant cette saison.

Tuli Block

L’étroite bande de terres fertiles et cultivées par endroits le long du Limpopo au point de contact des trois Botswana, Afrique du Sud et Zimbabwe est en train de devenir ces dernières années une destination de plus en plus prisée pour les amateurs de safaris et ce pour diverses raisons: une riche variété de paysages (cours d’eau asséchés, grands canyons miniatures, collines, ou Mur de Salomon formé par l’érosion naturelle aux temps préhistoriques), une faune abondante et notamment un très grand nombre d’éléphants, léopards, hyènes et babouins. Le fait que la région ne fait pas partie des circuits habituels et finalement le fait que les prix des camps et lodges y sont parfois moins élevés que dans le reste du Botswana en font une destination idéale.

NOTUGRE (Northern Tuli Game Reserve) fait plus de 720 kilomètres carrés et possède la plus grande concentration en éléphants d’Afrique sur une réserve privée. Elle a été constituée par de nombreux propriétaires qui ont décidé de consacrer leurs terrains à la vie sauvage. Les paysages y sont complètement différentes du reste du Botswana. En outre, comme il s’agit d’une réserve privée, les activités proposées sont beaucoup plus variées que dans un parc national ou une réserve d’état. En plus des traditionnels safaris en 4x4 et à pieds vous pourrez y faire parmi les plus beaux safaris à cheval de tout le continent. Vous pourrez également participer au fameux "Cycle Tuli », un safari en vélo de plusieurs jours (expérience assez extraordinaire).

Le Tuli Block est vraiment une région à part au Botswana et nous vous le conseillons vivement si vous voulez sortir des sentiers battus et vous rendre dans une région peu connue des touristes internationaux (plutôt fréquentée par des locaux - sud-africain).